Dernière nouvelle: j’ai démissionné. L’hôpital est derrière moi… Reste à savoir ce qui est DEVANT moi !!!
» La vie , c’est comme la bicyclette: il faut avancer pour ne pas perdre l’équilibre. » En lisant cette citation d’Albert Einstein, j’ai trouvé le parallèle étonnant mais finalement je m’y retrouve en ce moment !!!
Dans les réjouissances: maringouins, brûlots et mouches noires diminuent à vue d’oeil . Ces 3 compères nous ont mené la vie dure à tous pendant un mois et demi…mais , nous tenons le bon bout !!! Emma et moi pouvons enfin mettre nos robes d’été et nos décolletés sans craindre de voir apparaître un collier de piqûres aux teintes rouge-violacées !!! Sans parler des tatouages aux formes peu harmonieuses !!!
Nous avons goûté l’orignal . Un patient-chasseur a eu la générosité de m’en offrir. C’est délicieux, fondant avec un bonne saveur propre au gibier. Merci Bruno et merci l’orignal ! Enfin, j’espère que nous aurons un jour le loisir d’en croiser un vivant sur ses quatre pattes à l’orée de la forêt. J’en rêve !!!
Nous avons rencontré les castors. Izak a tenté de démystifier ce bel animal à l’histoire si riche en le comparant à un gros rat mais il ne nous a pas totalement convaincus… Et depuis, nous les voyons, nous touchons leurs fourrures quand l’occasion se présente et nous avons joui d’un merveilleux spectacle au clair de lune !!! Nous campions au bord d’un lac et soudain l’envie nous a pris de faire un tour de canoë dans cette semi obscurité… Tout était calme jusqu’à ce que nous nous rapprochions d’une berge. D’abord, nous avons été surpris par un vif bruit d’eau mais nous ne voyions rien… Nos coeurs se mirent à battre plus fort. Si c’était un poisson, il devait être sacrément gros ?!! Les bruits se sont intensifiés… Où étions-nous ? Que se passait-il à cette heure de la nuit ? Nous ne pesions pas lourd sur notre embarcation… Le claquement dans l’eau nous a fait penser à des castors mais aucune certitude, néophytes que nous sommes ?!!! Nous semblions cependant comprendre que notre venue n’était pas souhaitable. Nous avons rebroussé chemin sans résoudre l’énigme… La nuit fut bercée par des chants d’animaux type rongeurs, des hiboux, des oiseaux et des inconnus… Au petit matin, notre curiosité aiguisée, nous avons repris le canoë pour en savoir davantage… En reprenant le même chemin, nous nous sommes retrouvés face à une hutte de castors. C’était donc eux qui nous avaient impressionnés dans la douceur de la nuit. Eux qui nous ont fait fuir car nous nous rapprochions trop près de leur demeure… Avec de la patience et sans bruit, nous les avons vu sortir, rentrer et taper l’eau avec leur queue plate. Sourire aux lèvres, nous étions heureux de partager ce moment …
Nous sommes sur le continent américain, prêts à découvrir les attraits de ses multiples facettes… et nous sommes tombés sur un « stock car »! Ambiance cow boy garantie !!! Le couple sexagénaire qui était à l’entrée ne savait comment communiquer avec nous quand je leur ai demandé en quoi consistait cette course ? Elle ne nous quittait pas du regard et parlait à son chum de nous comme si nous ne la comprenions pas. Ca faisait : « ils sont nouveaux, ils ne sont pas d’ici, ils veulent savoir… etc » Etions-nous des extras-terrestres à ses yeux ? Après ce préambule, nous étions parés pour affronter un monde nouveau… et nous nous sommes laissés prendre au jeu. Nous avons misé entre nous sur nos favoris !! Sylvain choisissait toujours les voitures les plus défoncées et Thibault les mieux préservées. Emma et moi étions plus sensibles à la couleur , aux mots doux sur la carrosserie restante !!! Nous avons eu notre dose de poussière, de bruit, de gaz d’échappement et de plaisir aussi. L’excitation des nombreux supporters était communicative!!!!
Quand nous lisons des livres d’histoire, nous remontons le temps à l’époque de la traite des fourrures. Les Amérindiens sont intrigants par leurs nombreuses connaissances de la faune et la flore, par leur capacité d’adaptation, par leurs corps musclés… ! C’est un peu ceux là que notre imaginaire aimerait rencontrer… Mais les temps ont changé et ils ne sont plus si nombreux. Quelques jeunes tentent de renouer avec un riche passé… Et nous, nous ne trouvons que des lieux forts en histoire pour fantasmer et comprendre aussi la perte de ce peuple… C’est ainsi que nous avons foulé le sol de la compagnie de la baie d’Hudson, que nous avons essayé d’allumer un feu et que nous avons tenté de différencier les fourrures d’une dizaine d’animaux. C’est peut-être tout cela qui nous stimule à faire plus de canoë-camping et jouer les petits nomades !!!
Le 21 juin, c’est la journée nationale des Amérindiens. A Val d’Or, sur la place publique , »blancs et peaux rouges » étaient conviés pour se rassembler et partager. Ce sont surtout les Autochtones qui nous invitaient à découvrir leur artisanat, leurs danses et leurs chants… L’ambiance était joviale. Une belle énergie se dégageait de la masse. Nous étions tous là pour vivre un moment ensemble… Il y avait même de bons spectacles d’humour sur la perception que nous avons chacun les uns des autres !!! Et quelle ne fut pas ma stupéfaction quand ils ont entonné un chant aux rythmes des tambours. Réceptive, je laissais monter les sons en moi, j’admirais les beaux habits de plumes et de peaux quand soudain des dizaines de goélands sont apparus en volant au dessus des musiciens et en piaillant intensément. D’où venaient-ils ? Pourquoi à ce moment précis ? Etaient-ils concernés par le chant ? Je ne saurais répondre mais une chose est certaine, c’est qu’ils n’étaient pas là avant et qu’ils sont repartis après… C’était magique et mystérieux à la fois… C’était BEAU !
Au printemps, nous étions charmés par le bleu du ciel, le blanc de l’écorce et le vert naissant des bourgeons et feuilles… En été, c’est le vert qui domine. Les nuances sont franches ou subtiles et c’est toujours un grand plaisir de s’allonger dans l’herbe fraîche sous de grands arbres dont les feuilles virevoltent au vent léger pour nous offrir un ballet de formes, d’ombres, de transparences et de couleurs brillantes, scintillantes, chatoyantes, mates, avec parfois des reflets argentés… Ce tableau a la richesse de nous séduire par les sons de ces feuilles qui se frôlent, qui s’entrelacent, qui se caressent et j’en passe. Tout cela est bien sensuel !
Pour finir, nous vous livrons quelques impressions familiales sur le Québec:
EMMA
- J’aime la neige.
- Je n’aime pas qu’il y ait trop de règles.
- J’aime le Québec car il y a une grande nature.
- Je n’aime pas qu’il y ait trop de maringouins.
THIBAULT:
- J’aime la neige, les grands lacs.
- L’hiver est trop long !
- J’aime l’école « papillon d’or ».
- Je n’aime pas les moustiques et tous insectes qui piquent. Ca m’énerve..
- J’aime les contrastes: très chaud, très froid.
- On bouge trop. Dès que maman ne travaille pas, on va explorer !
- J’aime la poutine.
- Je trouve qu’il y trop de lois, c’est trop carré !
SYLVAIN
- J’aime l’hiver.
- Je n’aime pas l’hiver.
- J’aime l’espace.
- Je n’aime pas faire les courses.
- J’aime les arbres, leurs odeurs.
- Je n’aime pas l’odeur de la friture près des restaurants.
- J’aime les routes , c’est droit et rien autour.
- Je n’aime pas le « NON » administratif.
- J’aime la viande d’orignal.
- Je n’aime pas les maringouins .
SANDRINE
- J’aime la mixité culturelle.
- Je n’aime pas la société de consommation omniprésente.
- J’aime la Nature.
- Je n’aime pas la lourdeur administrative et procédurière sans parler de nombreuses règles incontournables.
- J’aime le rapport entre les gens: pas d’agressivité, respect de l’autre et de ses paroles; serviabilité et disponibilité.
- Je n’aime pas le rythme: tout demande beaucoup de temps !
Hello les copains
Ça y est, on a acheté des anti-moustiques pour vous rejoindre mais je me demande si ils seront efficaces là bas. On a hâte de vous revoir et de partager ce voyage avec vous
Cathy
On aime vos photos.
On n’aime pas la distance qui nous sépare.
On aime le Canada.
On n’aime le fait de ne pas le connaître.
On aime vous savoir heureux.
On n’aime pas les lois trop carrées.
On aime le caribou.
On n’aime pas le moustique.
On aime les explorateur.
Vous nous manquez.
Bisous à vous 4
Julien, Mélanié, Juju et Paulo.
Merci à vous 4 !! C’est touchant… Vous êtes les bienvenus quand vous voulez. Les moustiques sont vraiment moins nombreux et l’automne promet d’être une belle saison alors à bientôt !!! Bons becs.
pour le début , c’est vrai , qui n’avance pas recule faire du sur place c’est risqué ,je ne te sent pas douée pour cet ecxercice ? pour le milieu les castors ,c’est comme les hommes ! ils n’aiment pas qu’on les dérangent dans leurs activités nocturnes !! pour la fin vous avez l’air de vouloir ce que vous voulez , mais surtout ce que vous ne voulez pas …. bisous
Bonsoir à vous , nous nous sommes rencontrés chez votre grand-père, en Mayenne (France), et je suis ravie d’avoir de vos chouettes nouvelles par votre site
Je vous embrasse
Isabelle dans la joie d’échanger de nos news