Elle s’est marquée par des applaudissements généraux à l’atterrissage ! Doutions-nous de nous poser dans un brouillard épais, sur une piste verglacée ? Etrangement cet enthousiasme et cette réussite m’ont rappelé l’Afrique.

Les premiers rapports avec les douaniers étaient simples mais il a fallu passer par l’immigration… Nous avons attendu un certain temps (pour ne pas dire un temps certain) avec une famille asiatique et beaucoup d’africains. Le fait de ne venir qu’avec nos 23 kg chacun nous a simplifié la paperasse et les démarches ! Histoire de nous mettre un peu de pression, certains papiers sont à conserver jusqu’à la retraite de nos enfants ?!!! La dernière étape fut la plus éprouvante. Une femme d’un certain âge nous a accueillis pour nous parler du Québec. Nous avons ressenti une courtoisie excessive et nous avons eu l’impression de prendre un cours de morale. Quand elle a voulu nous inscrire à une réunion d’information d’une durée de « seulement » trois heures, nous avons pris sur nous pour ne pas opposer un refus catégorique. Malgré la fatigue, nous avons réuni le plus de diplomatie possible pour ne pas figurer sur sa liste ! Ouf…

Sortis de ces bureaux, les enfants ne voyaient plus que la neige et rêvaient d’une bataille de balles. C’est ainsi que s’est terminée notre première journée au Québec.